LA MATURITÉ AVEC LA FIDHOP :
Qu’est-ce que la FIDHOP ?
La Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des Droits de l’Homme et de la vie Politique, en abrégé : FIDHOP, est une institution de la société civile ; elle est non étatique, non confessionnelle, apolitique et indépendante.
La FIDHOP est créée conformément à la loi n°60-315 du 21 Septembre 1960 de la République de Côte d’Ivoire ; enregistrée sous le n°943/ PA du 1er Avril 2009 ; selon le Récépissé n°881 PA/SG/D1.
Le siège de la FIDHOP est fixé à Abidjan, en Côte d’Ivoire.
Depuis 2011 où le Président-Fondateur s’est retrouvé en exil en Europe, avec pour résidence en Italie, la FIDHOP a vu se créer plusieurs Délégations et des Sections à travers l’Europe et dans les Amériques. Ainsi, en dehors du Bureau Exécutif National basé à Abidjan et que Préside le Dr BOGA, ont été créées plus d’une dizaine de Délégations de la FIDHOP à travers le monde ; on peut citer :
– La FIDHOP-Italie ;
– La FIDHOP-FRANCE, (qui a été exceptionnellement déclarée en France, à la Préfecture de Paris 15ème, en date du 19 Novembre 2019, selon la Loi du 1er Juillet 1901 et sous le numéro W751249714) ;
– La FIDHOP-Royaume-Uni ;
– La FIDHOP-Belgique ;
– La FIDHOP-SUISSE,
– La FIDHOP-Scandinavie, avec pour résidence à Copenhague, au Danemark ;
– La FIDHOP-Allemagne ;
– La FIDHOP-Tunisie ;
– La FIDHOP-Mexique ;
– La FIDHOP-CANADA, qui dispose des Sections suivantes : Toronto, Grand Nord Ontario, Montréal, Sudbury, Ottawa ;
– La FIDHOP-ETATS-UNIS ;
– Les FIDHOP Nigeria, Mauritanie, Australie, etc.
Qu’est-ce qui constitue les spécificités de la FIDHOP comparée autres structures des Droits de l’Homme ?
La somme de plusieurs années d’engagement et de militantisme au service des Droits de l’Homme, la FIDHOP se distingue des autres structures des Droits de l’Homme par deux spécificités.
D’une part, elle s’approprie le fondement divin des Droits de l’Homme tel qu’affirmé dans la Déclaration d’Indépendance des Etats-Unis de 1776 :
« Nous tenons pour évidentes pour elles-mêmes les vérités suivantes : tous les hommes sont créés égaux ; ils sont doués par le Créateur de certains droits inaliénables ; parmi ces droits se trouvent la vie, la liberté et la recherche du bonheur. »
D’autre part, la FIDHOP soutient que la vie politique représentant, surtout en Afrique, le principal foyer source des violations massives des Droits de l’Homme, c’est dans le milieu politique que doivent s’orienter les dénonciations et sensibilisations, si l’on veut défendre et protéger lesdits droits dans les sociétés africaines.
La FIDHOP est donc une institution de la Société civile ivoirienne et africaine, indépendante, apolitique, non étatique, non confessionnelle, et à but non lucratif, qui se donne pour but, la défense, la protection et la promotion des Droits de l’Homme, en Côte d’Ivoire et dans le monde ; en mettant l’accent sur la formation et la sensibilisation des populations africaines, mais surtout des leaders politiques et des gouvernants, sur le respect des Droits de l’Homme, de la Démocratie, et de la Bonne Gouvernance. Car, pour la FIDHOP, la vie politique assainie sera une garantie sécuritaire pour les Droits de l’Homme !
Dans la pratique, les actions de la FIDHOP consistent à amener les populations, notamment les jeunes et les femmes, à connaitre leurs droits, de sorte à obliger les dirigeants à les respecter. Il s’agit donc d’impliquer les populations dans la lutte contre toutes les formes de violations des Droits de l’Homme. Mais aussi, la structure veut promouvoir davantage la Bonne Gouvernance et la Démocratie en Côte d’Ivoire et en Afrique, et lutter contre la Corruption, l’impunité.
C’est de retour de son premier Pèlerinage en Terre Sainte, en Israël, en Novembre 2008, que le DIVIN inspira au Dr BOGA Sako Gervais l’idée de créer la FIDHOP. Celle-ci traduit sa conception profonde des Droits de l’Homme et fonde toute sa conviction et son engagement dans la défense des Droits de tout Être humain.
Ainsi, dans l’avion le ramenant d’Israël, cet Humaniste qui vit depuis 1994 une véritable aventure passionnante, mais parfois périlleuse et risquée, le conduisant à faire face aux adversités et inhumanités, a su traduire sa propre vision et son ambition de changer le monde pour le rendre meilleur, en ces termes :
“L’Être humain est une créature de Dieu ; il est créé à l’image de DIEU.
Le bien-être de l’Être humain doit constituer la finalité de tout projet social et le respect des Droits de l’Homme doit représenter l’essentiel de tout développement.
Les préoccupations de l’Être humain, notamment les Droits de l’Homme, doivent être au centre des programmes et des actions politiques.
Or, les Droits de l’Homme ne peuvent être aisément garantis et protégés que dans l’État de droit, qui est gouverné selon des normes démocratiques.
C’est pourquoi, en réponse aux déviations et au dépérissement de la vie politique constatés dans la plupart des États africains, qui se caractérisent par des violations massives et gravissimes des Droits de l’Homme,
Il est créé LA FONDATION IVOIRIENNE POUR L’OBSERVATION ET LA SURVEILLANCE DES DROITS DE L’HOMME ET DE LA VIE POLITIQUE ; en abrégé : FIDHOP.”
(Préambule des Statuts de la FIDHOP: le Mot du Président-Fondateur)
Quelques actions marquantes menées avec la FIDHOP:
– Tentative de Médiation avant la grave crise électorale de 2010 :
En prélude à la grave crise électorale puis postélectorale de 2010-2011, avec la FIDHOP, Dr Boga Sako Gervais, à la tête d’une coalition de plusieurs ONG, a entrepris avec ses amis des démarches pour rencontrer les deux parties belligérantes, ainsi que les représentations diplomatiques des grandes puissances en Côte d’Ivoire qui étaient impliquées dans le conflit, notamment les ambassadeurs de la France et des États-Unis, ainsi que le Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU.
Seul le Président de la République d’alors, SEM Laurent Gbagbo, accepta spontanément d’accorder une audience officielle à ce collectif de la société civile, le 20 décembre 2010, au Palais présidentiel. L’autre camp, notamment celui de M. Alassane Ouattara reconnu comme l’élu par la communauté internationale n’a pas daigné donner une suite à la demande d’audience, ni les autres personnalités sollicitées.
– Plainte devant la Cour de Justice de la CEDEAO à Abuja, contre les Chefs d’Etat de la CEDEAO, pour avoir participé à la violation de la Souveraineté de la Côte d’Ivoire et envenimé la crise postélectorale de 2010.
La plainte que la FIDHOP a déposée le 24 décembre 2010 devant la Cour de Justice de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), contre la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO, a été la première action forte des organisations de la Société civile ivoirienne dès le début de la grave crise postélectorale de 2010-2011 : un acte de patriotisme.
Cette action a permis de débouter les Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO, les obligeant du coup à abandonner l’idée de faire intervenir les soldats de la CEDEAO, l’Ecomog, en territoire ivoirien, pour « faire partir le Président Laurent GBAGBO du pouvoir », comme ils le prétendaient.
Dès lors, ce seront les ex-rebelles des Forces Nouvelles reconvertis en FRCI (Forces républicaines de CI) par M. Ouattara et son parti, qui seront utilisées pour mener la guerre contre l’armée loyaliste restée fidèle au Président Gbagbo ; ces FRCI bénéficiant du soutien des forces françaises (Licorne) et des Casques bleus.
Cette plainte du 24 Décembre 2010 visait aussi à révéler qu’un complot mondial était monté contre M. Gbagbo. C’est donc tout logiquement que l’ex-Chef de l’Etat déchu et son ex-ministre de la jeunesse ont été acquittés et libérés en 1ère Instance le 15 Janvier 2019 ; et cette décision a été confirmée par la Cour d’appel de la CPI, le 31 Mars 2021.
– Complainte auprès du Vatican pour une vraie réconciliation en Côte d’Ivoire :
Il s’agit d’une initiative prise par le Dr BOGA Sako Gervais, quelques mois après son arrivée en exil, en Italie. En effet, profondément meurtri par les atrocités subies dans son pays, il a jugé important d’adresser une lettre à sa Sainteté le Pape BENOIT XVI, le 10 novembre 2012, à travers les services du Vatican, à Rome, puisque le Pape devait accorder une audience au Chef de l’Etat Ouattara avec son épouse Dominique le 16 novembre 2012.
Dans cette adresse, le Président de la FIDHOP présentait la situation délétère qui prévalait en Côte d’Ivoire à cette époque, au plan sociopolitique et concernant les Droits de l’Homme, quelques mois après le renversement du Président Laurent Gbagbo le 11 avril 2011 et avec l’arrivée très mouvementée, violente, de M. Alassane Ouattara au pouvoir – une situation qui a d’ailleurs perduré sur plusieurs années.
Le but de cette démarche était d’amener le Pape à intervenir pour mettre fin aux actes de vengeance et de haine, les tortures et les emprisonnements des opposants commis sous les nouveaux dirigeants du pays, qui venaient d’être installés par la communauté internationale.
Finalement, le programme officiel qui avait été annoncé fut bouleversé et le couple Ouattara fut reçu plutôt furtivement et nuitamment au Vatican.
– Saisine du Haut-Commissariat des Nations aux Droits de l’Homme à Genève :
Le 1er septembre 2012, des Leaders ivoiriens d’Italie, avec à leur tête le Président-Fondateur de la FIDHOP, ont organisé à Turin, la plus grande Marche Européenne de la Diaspora ivoirienne et africaine consacrée au « Génocide du peuple Wê » de l’ouest de la Côte d’Ivoire. Parce que cette région forestière de l’ouest du pays, grande productrice du cacao dont la Côte d’Ivoire demeure le premier producteur au monde, aura été la plus marquée par la crise postélectorale de 2010-2011, avec les massacres découverts dans la seule ville de Duekoué, le 29 mars 2011, par la Croix Rouge : 814 corps sans vie. Cette manifestation a mobilisé près de cinq mille participants, selon la police et les médias italiens.
Dans le prolongement de cette action d’envergure internationale, Dr Boga introduisit une requête auprès du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme, à Genève, aux noms de toutes les victimes des violations des Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, notamment les victimes des massacres de Duekoué et de Nahibly. Cette saisine fut déposée le 07 octobre 2013.
Il est à noter que cette action a été fut menée par la FIDHOP, en partenariat avec une Ong dite « WEHEBLOA » basée en Suisse.
– Plainte de la FIDHOP devant le Conseil Constitutionnel au sujet de l’inéligibilité de M. Ouattara à la présidence de la République de Côte d’Ivoire en 2015 :
Le 29 juin 2015, dans la perspective de l’élection présidentielle de 2015, qui était une élection à hauts risques, la FIDHOP résolut, à l’issue d’un Conclave qui s’est tenu les 27 et 28 juin 2015 à Hambourg, en Allemagne, de porter une plainte devant le Conseil Constitutionnel ivoirien, en vue de demander l’invalidation de la candidature de M. Alassane Ouattara à la présidentielle de 2015, en application de l’Article 35 de la Constitution ivoirienne du 1er août 2000, pour éviter à la Côte d’Ivoire une autre crise similaire à celle de 2010.
Comme il fallait s’y attendre, le Conseil Constitutionnel, qui était totalement acquis à la cause du régime du Chef de l’Etat Ouattara, rejeta la requête en menaçant l’huissier chargé de la déposer. M. Alassane Ouattara a été donc déclaré éligible, « candidat dérivé », et il remporta le scrutin présidentiel d’octobre 2015 boycotté par les principaux opposants.
– Plaidoyer de la Diaspora ivoirienne devant le Parlement Européen en faveur de la Libération du Président Gbagbo et de Ble Goude, sous l’égide de la FIDHOP :
Le 11 Avril 2017, en souvenir du 11 avril 2011, qu’il qualifiait de « coup d’État de la communauté internationale contre la Démocratie en Côte d’Ivoire », le Président-Fondateur de la FIDHOP, s’est associé à la diaspora ivoirienne et africaine d’Europe pour initier un grand rassemblement devant le Parlement Européen, en vue de présenter un plaidoyer en faveur de la libération du Président Laurent Gbagbo et du Ministre Charles Ble Goude. A la fin du meeting, la Motion fut remise au Président du Parlement Européen.